Le Yoga consiste en un enchaînement de poses ou mouvements (« asanas ») qui permet le renforcement de la colonne vertébrale, le développement musculaire, la souplesse. Il amène un réel bien être et permet de se relaxer, de lâcher les pensées, d’améliorer la qualité du sommeil et de mieux gérer le stress de la vie quotidienne.
Pour Ritama il est essentiel de revenir au corps
Le corps est un temple que l’on doit honorer.
La connexion avec la nature, l’univers, les autres ne peuvent exister si je ne suis pas en lien avec mon corps.
Le yoga est donc l’union avec ma propre nature profonde, c’est ce qui va m’aider à me rencontrer.
Ritama Yoga Everywhere
Les poses de yoga vont faciliter ce flot d’énergie. Nous avons crée de nombreuses poses de yoga avec des noms symboliques ou d’animaux comme la posture du poisson, du cobra, de l’arbre… pour faciliter la compréhension mais nous pouvons les inventer nous-même. Toutes les choses dans la nature prennent des poses de yoga sans le savoir. C’est votre corps qui vous fait prendre des poses naturelles de yoga.
Personne n’a inventé le yoga, chaque personne a sa propre énergie et vous pouvez le faire dans votre lit, comme assis sur une chaise ou sur un tapis.
Et surtout je vous invite à les expérimenter dans tous les pays du monde, à la plage comme à la montagne, sur le sable, sur l’herbe…en maillot comme habillé, peu importe, c’est le corps qui vous emmène à découvrir chaque partie de vous, laissez-vous guider en oubliant l’EGO, l’image, ce que pourraient penser les autres en vous voyant,
Votre corps en a besoin ? même au travail devant votre ordinateur, remuez vos doigts de pied, vos mains, prenez une pose 3 mns et maintenez-la en tension, respirez dans la pose puis relâchez.
Postures de yoga :
n’importe quelle pose peut devenir une pose de yoga naturelle
- Si étirement, tension, stretch
- Tenue une minute pour stimuler les points marmas, acupuncture, le prana…
- Le faire sans retenir la respiration qui doit rester continue
- Être conscient de la posture
Le corps est le temple du sacré, sans ce corps on ne peut rien faire, on ne peut pas toucher l’éveil sans cela. Ce corps n’est rien d’autre qu’un mandala, il représente tout l’univers.
L’entrainement avec les postures de yoga, nous ne pouvons les faire que quelques heures par jour, par semaine. Mais nous pouvons aussi chercher, lire une phrase de philosophie du yoga Patanjali. Dans le yoga de Pantajali, c’est l’étude de soi et quand on intègre une idée, elle peut rester des heures à l’intérieur de soi. Une posture de yoga intégrée dans la tête permet au cerveau de la renvoyer dans les muscles et cela va les faire changer progressivement. La pensée et le corps sont totalement connectés.
Tous les athlètes s’entrainent dans la tête. Respirer dans chaque partie de son corps, visualiser les postures, relier le corps et l’esprit permettent de se connecter à soi en profondeur.
Dans la posture de l’enfant – Balasana
Le lotus prend racine dans les eaux sales mais avec ses feuilles résistantes cela ne reste pas, cela glisse sur lui. Il se tourne vers le soleil pour déployer ses pétales. Pour le yogiste c’est une position d’ancrage, d’alignement de la colonne vertébrale. C’est par le bassin que le yogi s’enracine, sa tige en colonne vertébrale est à la fois souple et solide.
Position des indiens assis en lotus – Padmasana
Elle permet d’ouvrir la cage thoracique, trouver sagesse et justice au plus profond de son être. Le poisson est celui qui sauve et celui qui révèle.
Posture du poisson – Matsyasana
Appelée Savasana, pour le yogi cette posture n’est pas pour s’endormir mais pour reposer le mental quand il n’y a plus d’action dans le corps. Mais le yogi est plus vivant que jamais avec le lâcher prise il renonce aux mouvements et aux stimuli du monde qui l’entoure.
La position du cadavre – Savasana
La guirlande ou mala est une guirlande de fleurs que l’on met souvent autour des statues dévotionnelles comme offrande. Le mala est un support de méditation servant à tenir le compte des mantras ou des respirations. Pour le yogi cette posture avec les mains qui se rejoignent ensuite dans le dos ou bien en namaste sur le devant, accroupi proche de la terre, encourage les qualités d’humilité et de gratitude.
Posture de la guirlande – Malasana
Le bâton dans le monde mythique hindou peut être une arme, un outil de châtiment manié par les dieux et par les rois et il représente alors l’autorité légitime. C’est aussi l’axe du monde, lieu de connexion entre le Ciel et la Terre. Il peut être aussi le bâton du pèlerin, emblème du renoncement et de la marche à parcourir avec ce seul objet. Pour le yogi, le bâton (danda) est la colonne vertébrale qui soutient le corps entier avec les canaux (3 nadis) transportant l’énergie vitale. Elle est à la fois guide et support. Tout travail postural ou respiratoire commence avec l’allongement de la colonne pour favoriser une respiration longue et profonde. La colonne étirée est la condition première d’une bonne circulation d’énergie et avec sa rectitude elle pourra jouer le rôle de soutien et guider le yogi dans son cheminement.
Posture du bâton – Danadasana
3 tendances cohabitent dans l’univers, les 3 gunas fondamentales, tout doit s’équilibrer
Sattva : représentée dans l’histoire par Brahma, est équilibre, couleur blanche de la perfection = équilibre sattvique
Raja : incarnée par Khaitaba, est l’impulsion, le désir, couleur rouge de la passion, dynamisme = impulsion de mouvement
Tamas : incarnée par Madhu, est le principe de l’obscurité, couleur noire de l’inertie, paresse, ignorance = force de résistance
Pour le yogi, le triangle est une recherche d’équilibre entre ses appuis sur le sol et le sommet du triangle, unir la matière par sa main au sol et la spiritualité avec sa main au ciel.
Posture du triangle – Trikonasana
Posture de repli du corps vers l’avant pour mieux s’envoler. Le yogi concentre et canalise son potentiel énergétique pour mieux se déployer ensuite. Concentration physique et mentale. Trouver sa stabilité sur un pied nécessite de fixer sa vision et sa pensée. L’acuité du regard de l’aigle représente la capacité à voir objectivement les choses dans leur réalité.
Posture de l’aigle – Garudasana
La montagne est un symbole fort pour l’humanité, le lieu de rencontre entre la terre et le ciel. En Inde, les divinités hindoues résident à son sommet, et les sages restent dans les cavernes pour méditer. Le caractère immuable des montagnes symbolise la stabilité. Néanmoins, elles naissent, vivent et meurent. Elles peuvent apparaître et disparaître. Le yogi doit donc travailler cette stabilité en trouvant un point de neutralité entre diverses polarités. Il doit trouver son centre afin que la colonne s’érige pour trouver sa verticalité. C’est de cette posture que l’on commence des séries de postures, tout en y revenant sans cesse pour chercher cette stabilité. C’est aussi un temps de recentrage, de pause, de reprise du souffle, d’alignement. Si la montagne est dans la mythologie hindoue l’axe du monde, elle est en yoga la fondation de toutes les autres postures.
Posture de la montagne – Tadasana
Le véritable guerrier ne combat pas pour anéantir mais pour secourir. Le yogi cherche l’équilibre intérieur. Au lieu de rester dans son ego limité, il lève le bras et ouvre sa poitrine dans une énergie de don de soi. Sa pratique renforce le corps et le mental. Maintenir cette posture génère un sentiment de chaleur correspondant à l’ardeur intérieure. Faire confiance en ses propres capacités. C’est en lui que le yogi mène le combat intérieur et bataille. Le guerrier tranche les chaines de l’ignorance.
Posture du guerrier – Virabhadrasana
La lune est symbole de transformation et de croissance. Pour le yogi, c’est prendre conscience du mouvement cyclique de la vie et du quotidien, de nos humeurs et de nos capacités. Rien n’est définitif, à une lune pleine, suit une absence de lune puis une demi lune…c’est le pouvoir de se régénérer au quotidien. Trouver l’équilibre mental et émotionnel, la stabilité au gré des transformations constantes.
Posture de la demi-lune – Ardha chandrasana
La sauterelle est petite mais puissante : la force de ses pattes arrières lui permet de décoller son corps du sol et de bondir, toujours vers le haut, toujours vers l’avant. C’est tout l’arrière du corps que le yogi renforce, de la nuque aux talons. Son travail progressif lui permettra dans le temps de rapprocher ses jambes de la verticale.
Posture de la sauterelle – Shalabhasana
Le yogi doit faire appel à des qualités de force et de concentration pour maintenir la posture dans la durée. Elle sollicite la musculature du tronc et met à l’épreuve le sens de l’équilibre. Vasishtha était un sage qui pratiquait assidument le yoga, il préconisait une pratique assidue pour combattre la paresse, être persévérant et discipliné. Cette posture procure une sensation de grande force intérieure. Le centre de la posture est dans le cœur ce qui permet au yogi de développer de façon égale la force physique et la bienveillance du cœur.
Posture de la planche et planche inversée – VASISHTASANA
Posture du croissant de lune – Anjaneyasana
Symbole de fertilité et d’abondance, labourer la terre c’est l’aérer pour augmenter sa vitalité, éviter qu’elle ne se tarisse et ne s’appauvrisse. En étirant tout le corps vers l’arrière, Halasana aide à conserver une colonne souple et saine. Cela prépare aux autres exercices de respiration, concentration et méditation. Tout comme l’agriculteur qui travaille sa terre pour qu’elle soit aérée et fertile, le yogi travaille son corps en s’accompagnant d’un travail mental quotidien pour rester ouvert et réceptif. Il cultive sa vie et la rend féconde en semant les graines du discernement comme la charrue fait son travail de labourage.
Pratiquer le yoga, c’est manier son corps et son mental comme le paysan dirige la charrue : le yogi choisit la vitesse et la direction, travaillant avec constance et apprenant l’art du détachement. On ne récolte pas forcément ce que l’on sème mais parfois bien plus ou différemment de ce que l’on pouvait en attendre dans un lâcher prise.
Posture de la charrue – Halasana
Afin que Rama puisse revoir sa bien aimée Sita sur l’ile de Lanka il fallait traverser l’océan. Les singes en cinq jours construisirent le pont. Pieds et épaules au sol, bassin soulevé, le yogi s’efforce de construire avec son corps un pont stable et confortable. Le yogi étire sa colonne de façon à ce que le cœur se rapproche du menton. Le prana, le souffle, circule librement à la base de la colonne jusqu’au sommet de la tête, il est le trait d’union entre le corps et l’esprit. Par ce pont énergétique qu’il forme avec son corps, le yogi unit les polarités de la base et du sommet. A une autre échelle, le yogi cherche à réunir Rama et Sita sur cette ile qui symboliquement représenterait le corps humain. Sita est l’âme individuelle, captive, qui aspire à retrouver l’âme universelle. Rama, le ravisseur, joue le rôle de notre EGO, « le petit moi qui se prend pour le vrai moi ». Avec cette force de concentration et cette énergie vitale, le yogi peut construire un pont entre Rama et Sita, entre la conscience universelle et la conscience individuelle, entre brahman et atman. Cette union ne pourra se faire qu’après avoir vaincu les nombreuses têtes de notre EGO, progressivement en construisant son pont.
Posture du pont – BANDHASANA
Le bateau est l’instrument de la traversée. Menant d’une rive à l’autre, il permet de franchir l’obstacle séparant deux domaines ou deux états. Quitter le monde matériel pour un état de non-attachement, traverser l’existence avec des eaux qui ne sont pas toujours calmes. Les textes anciens ont ainsi choisi le bateau comme symbole de la Connaissance : avec un grand C, elle représente la découverte de la part divine au plus profond de soi, la reconnaissance du brahman présent en son âme.
Symbole du voyage, le bateau est également gage de sécurité. Le voyage requiert force mentale et physique.
En exerçant les abdominaux et la force de volonté, cette pratique de Paripurna navasana aidera à favoriser une navigation plus sereine. Pour le yogi, la question restera, dans ce voyage, quelle destination ? quel objectif ?…
Posture du bateau – Navasana
La vache est sacrée, symbole de la terre nourricière. Elle est omniprésente en Inde et dans les rituels hindous. Elle fournit la bouse comme combustible et le lait. Dans la mythologie, elle est la vache d’abondance, respectée, vénérée. Le yogi tentera de s’approprier les forces et les vertus de l’animal dont il prend la forme. Ses jambes croisées rappellent les lèvres de la vache, tandis que ses bras représentent les oreilles. Le tout ressemble à une tête de vache qui serait vue de face. Les mains se rejoignant dans le dos permettent l’ouverture de la poitrine et élargit l’espace du cœur. Cette posture permet un afflux de prana dans la région de la colonne vertébrale. Posture puissante mais apaisante. Cela invite le yogi à se tenir loin de l’agitation du monde et du conflit des hommes. Le yogi apprend à cultiver la générosité pour récolter l’abondance. Selon la version solaire (jambe droite au-dessus) ou lunaire (jambe gauche au-dessus), cette posture favorise l’abondance au corps ou au mental.
Posture de la tête de vache – Gomukhasana
Le chien a bonne réputation en occident mais une moins bonne en Inde. Il est assimilé à un animal impure qui dévore les cadavres, il est souvent errant. Dans la culture védique, il symbolise l’ego et les bas instincts. Mais il symbolise aussi la fidélité indéfectible envers les valeurs qu’on s’est choisies, celles qui nous accompagneront sur le chemin de vie. Le yogi imite donc le chien qui sort de sa sieste ou bien lorsqu’il veut jouer et manifester son enthousiasme. Cette posture permet de s’étirer et de poursuivre la pratique avec un regain d’enthousiasme.
Se métamorphoser en chien, c’est rester fidèle au chemin que l’on a choisi de suivre, et trouver de la joie dans la routine de la pratique.
Posture du chien tête en bas – Adho mukha svanasana
Posture sonore, la bouche ouverte et la langue projetée en avant, le yogi expire en émettant un Hâââ fort et clair comme un rugissement. Cela permet de nettoyer les poumons et la gorge de tous les mots retenus, de tous les pleurs ravalés. Cette posture agit sur le chakra de la gorge qui est celui de l’expression et de la communication. Elle encourage à exprimer les choses avec authenticité, à dire sa propre vérité, à la faire de façon claire et articulée. Le yogi exprime ce qu’il a sur le cœur avec courage et force comme le lion. Si le yogi acquiert le courage du lion et la faculté de rugir sa vérité, il doit aussi apprendre à desserrer les griffes et à relâcher sa prise.
OSER DIRE ET LÂCHER PRISE
Posture du lion rugissant – Simhasana
Posture du cobra – Bhujangasana
Ses feuilles ont la souplesse de se laisser guider par le vent, son tronc a la force de résister aux rafales, ses racines sont profondément ancrées dans la terre, ses branches s’élèvent vers le ciel. Force et souplesse, enracinement et déploiement, l’arbre comme le yoga, unit les contraires.
Le yogi imagine des racines qui partent sous la plante des pieds pour s’ancrer profondément dans le sol. Dès le matin, en vous levant pensez à poser vos pieds et à vous ancrer. La colonne vertébrale s’étire ensuite dans la verticalité du tronc et remonte jusqu’en haut pour se connecter au ciel et déployer ses branches par ses bras. Plus l’ancrage est profond, plus le yogi peut grandir et s’élever.
Les mains devant soi en namaste traduisent la gratitude à l’univers et en reconnaissance du divin en soi.
Relier le matériel, par les racines au spirituel en se reliant au ciel.
Posture de l’arbre – Vrksasana
Le chameau est réputé pour son indépendance, son endurance et sa résistance. Il stocke dans ses bosses des réserves de graisse, qu’il pourra ensuite transformer en eau, en nourriture et en énergie, ainsi il peut se suffire à lui-même. Il est aussi admiré pour ses facultés d’adaptation climatique.
La posture pour le yogi aide à construire un réservoir de forces à la fois physiques et émotionnelles, permettant de cheminer avec simplicité et authenticité. Genoux pliés, colonne étirée et cœur grand ouvert, la posture évoque l’humilité et la souplesse, dans son sens de faculté d’adaptation.
Le Chameau grâce à son long coup a des facultés extraordinaires mais qui peut le rendre paresseux. Le yogi acquiert aussi des pouvoirs extraordinaires mais il doit les utiliser à bon escient.
Posture du chameau – Ustrasana
Symbole d’immortalité, le paon digère n’importe quel poisson et est l’ennemi des serpents et des scorpions. Le yogi cherche à trouver l’équilibre du paon. Les coudes compriment l’aorte abdominale, faisant dévier la circulation sanguine vers l’estomac, le foie et la rate. Ceci aurait des effets favorables sur la digestion. Cette pratique pourrait renforcer la faculté de digestion « psychique », qui permettrait de digérer les aléas de l’existence.
Posture du paon – Mayurasana
Ses feuilles ont la souplesse de se laisser guider par le vent, son tronc a la force de résister aux rafales, ses racines sont profondément ancrées dans la terre, ses branches s’élèvent vers le ciel. Force et souplesse, enracinement et déploiement, l’arbre comme le yoga, unit les contraires.
Le yogi imagine des racines qui partent sous la plante des pieds pour s’ancrer profondément dans le sol. Dès le matin, en vous levant pensez à poser vos pieds et à vous ancrer. La colonne vertébrale s’étire ensuite dans la verticalité du tronc et remonte jusqu’en haut pour se connecter au ciel et déployer ses branches par ses bras. Plus l’ancrage est profond, plus le yogi peut grandir et s’élever.
Les mains devant soi en namaste traduisent la gratitude à l’univers et en reconnaissance du divin en soi.
Relier le matériel, par les racines au spirituel en se reliant au ciel.
Posture du pigeon – Kapotasana
En sanskrit, vajra désigne à la fois la foudre, l’éclair et le diamant. Par sa pureté, sa clarté, sa luminosité le diamant est symbole de perfection, de profondeur, de rareté. Il symbolise le parfait achèvement qui se traduit par une stabilité à toute épreuve. Pour les indiens, il est symbole d’immortalité par sa dureté. Pratiquer la posture du diamant rendrait le corps puissant et ferme, tout en l’assouplissant et en gardant une grande stabilité permettant la méditation et le pranayama. Il représente la connaissance de l’homme qui peut nous amener à progresser et à ne plus rester dans l’ignorance.
Posture du diamant – Vajrasana
La grue interdit à 5 princes de boire l’eau de l’étang qui était empoisonnée tant qu’ils n’auraient pas répondu à ses questions. Tous moururent sauf le plus sage qui écouta la grue.
« Qu’est ce qui peut recouvrir la Terre,
- L’obscurité
Quel est l’animal le plus rusé ?
- Celui que l’homme n’a pas encore découvert
Lequel est apparu en premier, le jour ou la nuit ?
- Le jour mais il n’a devancé la nuit que d’un jour
Lesquels sont les plus nombreux, les vivants ou les morts ?
- Les vivants, puisque les morts ne sont plus
Pourquoi les hommes se révoltent ils ?
- Pour trouver la beauté, que ce soit dans la vie ou dans la mort
Quelle est la plus merveilleuse chose qui soit ?
- La plus merveilleuse, c’est que la mort frappe partout, mais que nous vivons chaque jour comme si nous étions éternels »
Grâce à ses bonnes réponses, les quatre frères décédés revinrent à la vie.
Baka est une grue, le yogi imite ainsi l’oiseau des marais. Même si les pattes de l’oiseau semblent minces et fragiles, elles sont en réalité fortes et robustes. Nul besoin de piliers pour trouver la stabilité, juste garder son équilibre, se centrer et se stabiliser. Les bras font office d’échasses pour hisser le yogi et pour accomplir ce qu’il pensait d’insurmontable.
- Fortifie et assouplit les poignets, les bras et les épaules ;
- Participe à la lubrification des articulations, tendons et ligaments des membres supérieurs ;
- Revitalise les nerfs et muscles des mains, des poignets et des avant-bras ;
- Fait circuler l’énergie dans les épaules et dans les bras.
- Aide à vaincre ses peurs et à acquérir de la confiance en soi ;
- Donne force et énergie ;
- Stabilise dans le plan émotionnel ;
- Stimule vivacité mentale la mémoire ;
- Renforce la qualité du sommeil.
Posture de la grue – Bakasana
La légende de Matsyendra parle de Shiva assis, jambes croisées en méditation. Il entendit converser les poissons en désespoir car ils ne voyaient que son dos. Shiva pour les contenter, tourna la tête et les épaules en direction du lac. C’est ainsi que cette posture prit naissance. C’est un appel à cultiver la curiosité, l’enthousiasme, l’attention aux autres, la capacité d’écoute.
Dans le mot Matsyendra, il y a le mot matsya : le poisson.
Le poisson est symbole de réceptivité et de souplesse, d’adaptation, il se rattache à l’énergie lunaire la partie gauche du corps.
Et il y a le mot indra qui est en référence à Indra, le roi des dieux dans le panthéon védique.
Indra est symbole d’efficacité, de rayonnement ; c’est la lumière de la connaissance, se rattachant à l’énergie solaire, à la partie droite du corps.
Ces deux polarités sont réunies dans cette posture en recherchant l’équilibre et l’harmonisation du Soleil (Ha) et de la Lune (tha) : HATHA YOGA
En se tournant vers la gauche, le yogi expérimente l’énergie lunaire, calme et réceptive et en se tournant vers la droite il explore l’énergie du soleil, active et rayonnante.
Posture de la torsion assise – Ardha Matsyendrasana
Posture de la salutation au soleil, aux 8 points au sol – Ashtanga Namaskara
La symbolique de l’arc est vaste. Elle va de l’acte créateur (de par les trois étapes de son activité : tension, détente, jet), à la fonction guerrière ou royale, en passant par la recherche de perfection sociale et spirituelle.
Grâce à un arc, en touchant la cible, on peut obtenir une reconnaissance sociale et s’élever au rang de chef. La maîtrise de l’arc, nécessite une grande force physique, pour tendre l’arc mais aussi une stabilité intérieure pour atteindre la cible. Elle exige concentration et discernement. Si on y met trop de force on peut le casser. Le yogi est appelé à trouver la juste intensité, sur le tapis comme dans la vie. Il déploiera l’effort adéquat pour atteindre la cible, en agissant avec précision. Mais une fois la flèche lancée, on ne maîtrise plus sa trajectoire. Le yogi dans cette posture s’étire au maximum, et il prend la forme d’un arc tendu, ses bras sont la corde, tandis que la ligne courbe tracée des épaules aux pieds représente l’arc. A la fois arc, flèche et cible, le yogi arque son corps pour projeter son mental au cœur de son être. L’enjeu de cette posture est de le faire avec une parfaite intensité.
Posture de l’arc – Dhanurasana
De tout temps, la roue est emblématique, elle représente le mouvement perpétuel et le cycle ininterrompu de la vie. Même présente dans le Tarot avec la roue de la fortune. Cette carte symbolise la nature cyclique de la vie. Elle est une succession de hauts et des bas, de joies et de peines. La leçon de la Roue de la Fortune est d’accepter cet état de fait, de lâcher prise, de reconnaître que les mauvais moments contrastent avec les bons et permettent de les apprécier à leur juste valeur… et pleine saveur. Pour le yogi cette posture consiste à soulever le corps par la force des bras et des jambes, ce qui renforce la volonté et la vitalité. Cela permet d’assouplir la colonne vertébrale sur toute sa longueur, améliorant ainsi sa mobilité. Intensité de cette roue qui fait vibrer toute la colonne, qui permet à l’énergie de circuler dans les sept chakras et de redistribuer l’énergie.
Posture de la roue – Chakrasana
Avec de courtes pattes bien ancrées et une solide carapace, la tortue évoque la puissance et la force têtue. Elle est gage de stabilité. Pour le yogi, la carapace de la tortue correspond à son assise qui est stable. La montagne qu’elle soutient dans la légende hindoue symbolise la colonne vertébrale du yogi, érigée dans le bon axe pour permettre la libre circulation des énergies.
La stabilité physique s’allie à la stabilité mentale. La tortue est également symbole de concentration. Le yogi, devenu tortue, se rend impénétrable à toute perturbation externe et à tout parasite extérieur. Rien ne sert de courir il faut partir à point… la tortue vit très longtemps, elle se déplace lentement, sans agitation superflue afin de se préserver. Elle ne se perd jamais comme le yogi qui, une fois son chemin trouvé, ne se perd plus.
Posture de la tortue – Kurmasana
Le crocodile est un symbole ambivalent, il représente la fécondité et la puissance créatrice lorsqu’il vit dans la vase mais il peut représenter aussi le danger dès qu’il sort de l’eau. Dans la mythologie indienne, le crocodile prend la forme d’une créature hybride à trompe d’éléphant, appelée Makara. Il est l’emblème de kama, dieu du désir et roi des nymphes. Le makara se retrouve aussi sur les lobes de Vishnu : la première de ses boucles d’oreille représente la connaissance intellectuelle (samhkhya), tandis que la seconde symbolise la connaissance intuitive (yoga). Pour le yogi, le makara est associé à Svadhistana, le chakra sacré. Situé au niveau du bas ventre, il est le centre des émotions et des sensations, du ressenti et du plaisir.
Dans cette posture, le yogi se relaxe à plat ventre, le front posé sur les poignets croisés et les pieds regardant vers l’extérieur. Il ressent ainsi l’inspiration et l’expiration par son abdomen contre le tapis. Il peut percevoir un mouvement ondoyant se propageant de vertèbre en vertèbre au rythme de la respiration. Cette détente musculaire est bénéfique entre les poses, pour se reposer et pour écouter son professeur. Grace à cette respiration et relaxation profondes, le yogi se meut avec la fluidité du crocodile, afin de ne pas troubler les eaux paisibles de la conscience. Il pourra ainsi descendre dans les profondeurs de son être.
Posture du crocodile – Makarasana
Skanda est le chef des armées divines. Son origine est associée à la naissance de l’or. Né de Shiva et d’Agni, de Ganga et des six Krittika, épouses des grands sages. Il représente l’énergie multiple et brûlante, la puissance divine qui a besoin de plusieurs canaux pour se manifester. Plusieurs postures pour le yogi. Souvent fente latérale basse, parfois debout en équilibre sur une jambe. Le yogi cherchera à dépasser ses angoisses, ses peurs, prêt à les vaincre, il partira à la recherche de son feu intérieur.
Posture de skanda – Skandasana
Si la Terre ne peut survivre sans air, il en est de même pour le corps humain. L’énergie Vayu, gouverne non seulement la respiration, mais aussi la digestion, l’assimilation et l’excrétion. Sans le mouvement du vent, il y a stagnation, les résidus de la digestion les pensées négatives ne peuvent pas s’évacuer. C’est tout l’enjeu de cette posture. Cette posture symboliquement correspond à la Libération des Vents. Elle stimule le processus digestif par la pression des cuisses sur les organes abdominaux, elle élimine la sensation de ballonnement et la constipation. Elle permet la libération et la purification.
Posture des genoux à la poitrine – Pavana Muktasana
Posture de la bûche qui réveille le feu en torsion – Parivrtta eka pada agnistambhasana
Posture sur la pointe des pieds – Pada angusthasana
Le siège est le symbole universel de l’autorité. Recevoir assis, c’est manifester sa supériorité, offrir un siège à son hôte, en fonction du siège, c’est lui reconnaître telle ou telle valeur personnelle ou représentative. Le yogi semble s’asseoir sur un siège imaginaire. Utkata signifie « furieux, puissant, sauvage ». Cette posture sollicite les muscles des jambes et particulièrement des cuisses, des abdominaux et la force du dos. Le yogi concentre toute sa force et son énergie et prend sur lui pour tenir comme dans une force d’explosion. Il renforce son corps et son mental tout en développant son autorité intérieure. Cela fait naître une sensation de puissance tranquille, sans EGO.